Si vous souhaitez quitter votre poste pour créer votre propre société ou donner un nouvel élan à votre carrière, alors La solution la plus rapide est la démission. Mais, vous devez éviter de vous retrouver sans sécurité financière, d’où l’importance de se tourner vers les alternatives qui permettent de toucher rapidement l’allocation chômage. Zoom sur 5 astuces qui vous aideront à y parvenir !
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Avoir un motif légitime de démission
Pour profiter rapidement de votre allocation de chômage, vous devez involontairement avoir été privé de travail. La démission se présente comme une rupture volontaire du contrat et ne peut donc pas être indemnisée par Pôle emploi. Toutefois, dans certains cas, le salarié peut obtenir la subvention d’aide au retour à l’emploi (ARE).
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À condition que la démission soit reconnue comme étant légitime. Si vous souhaitez savoir comment éviter le délai de carence pôle emploi pour l’allocation chômage, alors n’hésitez pas à vous rapprocher de l’organisme.
Démission pour une reconversion professionnelle, une reprise ou une création de société
Depuis le 1er novembre 2019, démissionner pour un projet de reconversion professionnelle requérant une formation ou un projet de création ou de reprise de société donne droit aux subventions chômage.
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Toutefois, le projet en question doit être réel et sérieux et approuvé par la commission paritaire professionnelle régionale. Aussi, il faudra justifier d’une durée d’engagement spécifique équivalant à au moins 1 300 jours de service dans les 60 mois (cinq ans d’ancienneté dans la même société) précédant la date d’échéance du contrat.
Un accord de rupture conventionnelle
Pour mettre fin à votre contrat de travail, il est possible de proposer à l’employeur de rompre d’un commun accord le contrat de travail.
Avec cette rupture conventionnelle, vous pouvez prétendre aux allocations de chômage dès la rupture du contrat, après un délai de carence, un différé d’indemnisation des congés payés. La rupture du contrat donne droit à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), sous réserve que les conditions soient respectées.
Rupture de contrat aux torts de l’employeur
Si l’employeur manque à ses devoirs contractuels et ne prend pas de mesures pour remédier à la situation, vous êtes en droit de résilier le contrat de travail à ses torts. Dans ce cas, il est possible d’obtenir rapidement des allocations de chômage si la faute fait l’objet d’un constat par un juge.
Un contrat peut être résilié aux torts de l’employeur dans des situations spécifiques :
- Manquement ou discrimination de la part de l’employeur ;
- Non-paiement des salaires ou de paiements indus (oubli de primes, non-respect du salaire minimum stipulé dans la convention collective) ;
- Votre contrat de travail a été modifié sans votre accord ;
Éviter l’abandon de poste
Il n’est pas rare qu’un employé envisage de quitter son emploi, mais l’abandon de poste n’est pas la meilleure chose à faire.
Si auparavant, cet acte permettait de profiter d’une allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) de Pôle emploi, ce n’est plus le cas. En effet, la loi du 21 décembre 2022 relative aux mesures d’urgence sur le fonctionnement du marché du travail a introduit certains changements à propos de l’abandon de poste et les allocations de chômage.
Avant cette loi, en cas d’abandon de poste, votre employeur se trouvait dans l’obligation de vous licencier. Et ce licenciement vous permettait d’obtenir de l’ARE. Toutefois, avec la loi mentionnée précédemment, il y a une présomption de démission si un salarié abandonne son poste.